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- « Pour l’instant, la priorité est de porter secours aux gens »
Buenos Aires. La situation au Japon s’invite aussi à la séance de printemps des apôtres de district. Les deux communautés néo-apostoliques de ce pays totalisent une centaine de membres qui ont tous survécu au terrible tremblement de terre et au tsunami. « Le problème majeur est actuellement la catastrophe nucléaire que plus personne ne contrôle et dont nul ne sait comment elle se terminera. » C’est en ces termes que l’apôtre de district Urs Hebeisen a introduit son exposé sur le travail de l’Eglise néo-apostolique dans le Sud-Est asiatique.
« Pour l’instant, ni l’ONU ni le Gouvernement japonais n’ont demandé de soutien financier international, et c’est pourquoi l’Eglise néo-apostolique ne peut pas encore lancer un appel aux dons, poursuit-il. Je reçois beaucoup d’appels depuis l’Europe, où la vague de solidarité est grande. En un premier temps, c’est le Japon qui saisit le problème à bras le corps ; les gens sur place font preuve d’une grande force. » Compte tenu de la confusion actuelle sur le terrain, c’est un autre soutien qui est nécessaire : « Pour l’instant, la priorité est de porter secours aux gens, de trouver ceux qui ont été ensevelis sous les décombres et de soigner les blessés. »
L’organisation d’aide NAK-karitativ, de l’Eglise néo-apostolique, ne prévoit pas encore d’action concrète pour le moment, la situation étant encore trop confuse, selon les dires de Bernd Klippert, son gérant. « Nous nous tenons informés au jour le jour par le biais de nos organisations partenaires pour clarifier la situation et les besoins ; nous avons besoin de procéder de manière rationnelle. Si l’Eglise doit participer à l’aide financière, nous le ferons savoir. »
Asie du Sud-Est : un bilan positif
„La Chine est encore un vaste pays pour le travail des Eglises chrétiennes », poursuit l‘apôtre de district Hebeisen. L’année dernière, le plus haut dignitaire de l’Eglise néo-apostolique, l’apôtre-patriarche Wilhelm Leber, s’était rendu dans la province du Sichuan et il retournera en Chine l’année prochaine. À Hongkong et Taiwan en revanche, le travail stagne en ce moment. La mobilité des membres des communautés y est très grande. La Corée est, quant a elle, bien lotie, rapporte l’apôtre de district qui vit lui-même depuis plusieurs décennies aux Philippines. Les communautés y sont certes peu nombreuses, mais leurs membres sont très engagés.
L’Inde: un grand défi
L‘apôtre de district Mark Woll est responsable du travail pastoral en Inde, au Bangladesh, au Népal, au Pakistan et au Sri Lanka. Il fait état de défis tout autres, tant politiques que culturels. « Nous avons cependant des jeunes gens qui s’affirment et en qui nous plaçons beaucoup d’espoirs. Avec l’aide de Dieu, les choses prendront bonne tournure. » L’apôtre de district adjoint David Devaraj a informé l’assemblée des apôtres de district au sujet de la stratégie d’achat de terrains. Dans de nombreuses métropoles du subcontinent indien, les prix des terrains sont non seulement élevés, mais aussi imprévisibles. Il sera néanmoins possible d’en acheter dans dix villes et de construire douze églises avec le soutien d’autres Eglises territoriales.
Le Pakistan après les grandes inondations
L’apôtre de district adjoint John Sobottka rapporte qu’un édifice vient d‘être construit à Katmandou, au Népal, et que deux autres terrains y ont été acquis. A Dhaka, au Bangladesh, un terraina aussi été acheté ; l’apôtre de district adjoint s’en réjouit particulièrement, car Dhaka est l’une des nouvelles méga-cités d’Asie. John Sobottka a aussi donné des informations actuelles sur la situation au Pakistan, où des inondations dévastatrices avaient précipité tant de gens dans la détresse et la misère. Plus de 300 000 dollars ont été donnés par diverses Eglises territoriales ; la phase 3 du soutien débute actuellement, au mois de mars : après que les phases 1 et 2 ont consisté en des soutiens financiers aux personnes, 73 églises qui ont été détruites seront reconstruites ou rénovées. L’apôtre de district adjoint Sobottka a aussi transmis à l’assemblée les salutations de personnes ayant bénéficié de l’aide de l’Eglise.
Les communautés du Pacifique-Sud
L’apôtre de district Andrew Andersen est intervenu en dernier lieu pour rendre compte du travail de l’Eglise néo-apostolique dans le Pacifique-Sud. Contrairement à ceux d’Asie, les habitants y sont pratiquement tous chrétiens, grâce au travail d’évangélisation réalisé au cours des siècles précédents. Il existe des communautés néo-apostoliques dans sept des 14 pays qui font partie de l’Océanie géopolitique ; elles sont composées de Mélanésiens, de Micronésiens et de Polynésiens. Rien qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où l’Eglise est présente depuis 1976, nous comptons plus de 480 communautés. Ce qui complique singulièrement les choses, c’est qu’on y parle plus de 800 langues (pas des dialectes !). La prédication s’y fait donc souvent en anglais pidgin, une sorte de langue d’appoint. L’apôtre de district est convaincu que, quoi qu’il advienne, l’avenir appartient à l’anglais.