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- L’apôtre-patriarche Leber célèbre le service divin d’actions de grâces à Francfort
Zurich/Francfort. Le service divin d’actions de grâces célébré par l’apôtre-patriarche Wilhelm Leber dans la communauté néo-apostolique de Francfort-Ouest comportait plusieurs aspects importants. D’une part, le Président international de l’Eglise a mis l’accent sur cette fête particulière du calendrier liturgique qu’est la journée d’actions de grâces. D’autre part, il a aussi évoqué le souvenir de l’un de ses prédécesseurs dans le ministère, l’apôtre-patriarche Johann Gottfried Bischoff, qui vivait à Francfort et qui a dirigé l’Eglise pendant plus de trente ans.
« A vrai dire, cette concomitance des événements à Francfort n’était pas vraiment planifiée. » Il faut dire que l’apôtre-patriarche Leber est, lui aussi, très attaché à la métropole sur le Main et plus spécialement à la communauté de Francfort-Ouest : C’est ici qu’il a fait sa confirmation, c’est ici qu’avec son épouse il a reçu la bénédiction nuptiale, c’est ici aussi qu’il a été investi de son premier ministère ecclésiastique : « Ce sont des choses qui ne s’oublient pas », a-t-il dit en introduction à sa prédication.
La reconnaissance à l’égard de Dieu
La tonalité majeure du service divin était celle-ci : « Mon cœur est affermi, ô Dieu ! Mon cœur est affermi ; je chanterai, je ferai retentir mes instruments » (Psaume 57 : 8). « La journée d’actions de grâces est un signe extérieur de notre reconnaissance, a dit l’apôtre-patriarche, mais nous savons qu’il ne faut pas la limiter à cette seule journée ; la reconnaissance est bien plutôt une disposition de l’âme, un choix de vie. En ce jour, nombreux sont ceux qui méditent avec gratitude sur ce que le Seigneur a déposé dans la création physique. Pour nous, nous n’arrêtons pas notre regard aux choses terrestres. Beaucoup de choses dont nous savons et sentons qu’elles sont dues au Seigneur suscitent notre joie. »
Les 30 années de mandat de l’apôtre-patriarche Bischoff
L’apôtre-patriarche Leber a, par ailleurs, rendu hommage à l’apôtre-patriarche Johann Gottfried Bischoff qui avait exercé avant lui le mandat patriarcal. Pendant trente années, il s’était tenu aux avant-postes, et ce en temps de guerre et d’après-guerre ; sa tâche n’avait pas été aisée ; elle avait bien plutôt été d’une ampleur inouïe. Or, cet apôtre-patriarche ne s’était pas contenté de prêcher des choses, il les avait aussi appliquées de manière exemplaire : « Même dans les environs, beaucoup de gens qui l’avaient connu personnellement m’ont dit qu’il se comportait d’une manière conforme à ce qu’il prêchait au cours des services divins, ouvrant ainsi la voie. » Ce qui était frappant, chez lui, c’était sa focalisation sur le perfectionnement de l’Eglise-Épouse et sur le retour de Jésus-Christ.
L’apôtre-patriarche a aussi évoqué la déclaration faite par l‘apôtre-patriarche Bischoff, décédé en 1960, qui est restée dans les mémoires comme étant son « message », savoir que le Seigneur Jésus reviendrait de son vivant. Même si l’apôtre-patriarche Leber ne pouvait pas lui rendre un hommage complet, le lieu ne s’y prêtant pas, il a cependant dit ceci : « J’aimerais mettre en évidence un aspect de ce message, pour montrer quelle est notre position actuelle. Initialement, l’apôtre-patriarche Bischoff avait adopté une position modérée, laissant aux membres de l’Eglise le choix de croire en son « message » ou non, mais, par la suite, il y a eu une radicalisation, au sens où la foi en le « message » est devenue une condition sine qua non à l’ordination dans un ministère et à la dispensation du saint-scellé. Et cela, ça n’a pas été une bonne chose. Le message avait pris une importance beaucoup trop grande. » Et l’apôtre-patriarche Leber d’exprimer ses regrets aux croyants qui avaient été rejetés à cause de cela ou restreints dans leurs choix de vie, voire lésés : « Je leur en présente mes sincères excuses. »
« En revanche, je ne souhaite pas non plus que la vie et l’œuvre de l‘apôtre-patriarche Bischoff soient réduites à ce seul message », a encore dit clairement l’apôtre-patriarche en conclusion. En dépit de toutes ses imperfections, son prédécesseur avait su lever respectueusement les yeux vers le Seigneur et enseigner à l’Eglise ce que c’est que d’attendre le Seigneur. « Et ça, ça restera ! »