Ils ont discuté de thèmes qui intéressent les Églises nationales africaines. L’un de ces thèmes porte le nom anglais, CTM – Children Teaching Material, ou encore Manuels pour l’instruction religieuse. Une version abrégée des manuels pour les cours d’école du dimanche a entre-temps vu le jour, celle-ci étant plus adaptée aux communautés africaines en raison de ses articles courts et de ses coûts moins élevés. Les réactions des apôtres de district à ce sujet sont toutes positives, d’autant plus qu’ils doivent accorder beaucoup d’importance à la traduction des manuels dans de nombreuses langues nationales. L’apôtre de district Tshitshi Tshisekedi, de la République Démocratique du Congo, attend le document : « Nous n’utilisons pas seulement cette version abrégée dans les régions rurales. C’est également une aide précieuse dans nos nombreuses communautés en ville. »

Les apôtres de district recevront les documents numérisés correspondants dans les prochains jours afin de faire imprimer l’ouvrage localement et le mettre en circulation.

Lutte contre les comportements sexuels abusifs

Depuis de nombreuses années déjà, l’Église néo-apostolique s’engage par des mesures appropriées : formations des ministres et des chargés de fonctions, directives contre les comportements sexuels abusifs dans la pastorale, mise en place de commissions pour traiter les éventuels cas au sein des communautés. De telles mesures de défense sont également entrées en vigueur dans les champs d’activités d’apôtre de district africains. Au sein de l’Église territoriale d’Afrique australe, par exemple, la commission responsable porte le nom de « Safeguarding Commitee », et se compose de ministres, de psychologues et d’avocats. Cette désignation doit exprimer l’idée qu’un travail prophylactique est également nécessaire, et qu’il ne faut pas seulement intervenir une fois qu’il s’est passé quelque chose. Les commissions de ce genre existent désormais dans chaque champ d’activité apostolique au sein de l’Église. Une directive correspondante est en usage public depuis le 5 juillet 2020. Un jour plus tard, un premier cas avait déjà été signalé. L’un des grands défis, selon l’apôtre de district responsable John Kriel, est la culture du silence (Culture of silence), qui reste très élevée au sein de la société en général. La culture selon laquelle « ce dont on ne parle pas n’existe pas » n’est plus tolérable.

L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider est très clair dans sa position : « J’aimerais que les frères du ministère soient absolument conscients de ce que les comportements sexuels abusifs peuvent provoquer ! Ils doivent savoir à quel point cela est grave et préjudiciable pour l’âme ! » La signature d’une déclaration d’intention avant l’ordination est une chose, mais il est surtout important, selon lui, que les responsables dans les communautés et les districts soient formés à la prévention et à la gestion de tels cas. « C’est un sujet important pour lequel les Églises ont justement une responsabilité. Les gens, nos communautés et tous les frères et sœurs doivent savoir que l’Église néo-apostolique condamne toute forme d’abus sexuels et qu’elle ne tolère pas non plus les comportements abusifs ! »

Sur le thème des assemblées continentales des apôtres de district

Les assemblées continentales des apôtres de district existent depuis toujours. Alors que l’assemblée internationale des apôtres de district (AIAD) a lieu deux fois par an, les rencontres continentales sont plus rares. L’AAD d’Afrique se réunit la plupart du temps une fois par an, un jour avant l’AIAD. Les défis en matière de stratégie et de tendances d’avenir sont nombreux, à commencer par la grande diversité linguistique et jusqu’à la garantie des offres ecclésiales pour des millions de membres néo-apostoliques. La majorité des communautés africaines ne dispose pas d’église propre mais se réunit en plein air.