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Le Catéchisme de l'Église néo-apostolique
- Contenu
- 3.4.9.1 Jésus institue la Cène
- 3.4.9.2 Jésus à Gethsémané
- 3.4.9.3 Jésus devant le sanhédrin
- 3.4.9.4 Jésus devant Pilate et Hérode
- 3.4.9.5 La crucifixion et la mort sacrificatoire de Jésus
- 3.4.9.6 Indications vétérotestamentaires au sujet des souffrances et de la mort sacrificatoire de Jésus
- 3.4.9.7 Les indications données par Jésus au sujet de ses souffrances et de sa mort
- 3.4.9.8 Les indications au sujet de la mort sacrificatoire de Jésus dans les épîtres des apôtres
- 3.4.9.9 La croix
3.4.9.4 Jésus devant Pilate et Hérode
Les Juifs ont conduit Jésus à la résidence de Ponce Pilate, le gouverneur romain, résidence dans laquelle les Juifs rigoureux ne pénétraient pas, pour ne pas se souiller (Jn 18 : 28). Jésus, lui, a dû entrer dans le prétoire.
Au cours de son interrogatoire par Ponce Pilate, Jésus a dit que son royaume n´était pas de ce monde et qu´il n´ambitionnait aucun pouvoir terrestre. Le jugeant innocent, Pilate l´a livré au roi Hérode. Ce jour-là, d´ennemis qu´ils étaient, Hérode et Pilate sont devenus amis (Lu 23 : 12) : les puissances temporelles se sont liguées contre le Seigneur.
Les Romains ont flagellé le Fils de Dieu. La foule a exigé qu´il fût crucifié, l´accusant de s´être rebellé contre l´empereur en se disant « Rois des Juifs », ce qui était punissable de mort (Jn 19 : 12). Pilate entrevoyait encore une possibilité de relâcher Jésus : Il a laissé à la foule le soin de décider s´il devait libérer Jésus ou Barabbas, un criminel. Excitée par les principaux sacrificateurs et les anciens, la foule a choisi Barrabas. Pour signifier qu´il ne se tenait pas pour responsable de ce qui allait suivre, Pilate s´est lavé les mains en présence de la foule, en disant : « Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. » Et tout le peuple a répondu : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Mt 27 : 24-25). Puis Pilate a fait frapper Jésus une fois encore de verges, avant de le remettre aux soldats, pour qu´ils le crucifient.
Le gouverneur romain ayant été partie prenante dans la condamnation et l´exécution de Jésus, celles-ci ne sont pas imputables à Israël seulement, mais aussi à des païens. Par conséquent, c´est l´homme qui est coupable de la mort du Seigneur !