Il convient de distinguer les veillées des offices conduits par une personne non investie d’un ministère^[84]. Les occasions possibles de telles réunions peuvent être des fêtes religieuses ou des événements d’ordre social ainsi que des commémorations ou des catastrophes. Ces réunions pourront par exemple avoir lieu le soir de Noël, le Vendredi saint (mort de Jésus), le Jeudi saint (institution de la sainte cène) ou le jour de l’Ascension. On pourra aussi en tenir à des fins d’évangélisation ou de contact avec d’autres confessions. Les veillées ont toujours trait à la foi chrétienne.

La veillée n’a pas de forme liturgique. Elle n’est donc pas une forme particulière du service divin. La présence de ministres n’est pas nécessaire. Le déroulement d’une veillée est déterminé par la personne qui la préside. Cette personne ne se tient pas non plus à l’autel. Au cours d’une veillée, il n’y a ni proclamation de la parole ni dispensation de sacrements ou de bénédictions. Une veillée débute et se termine par une prière. Elle ne comporte ni introduction trinitaire ni bénédiction finale.

La décision d’organiser une veillée dans l’église incombe à la direction de la communauté ou du district. Son déroulement doit respecter la sainteté du lieu.