Directives à l’usage des ministres

3.16.5 Conditions requises pour l’exercice d’un ministère: Forme de vie

3.16.5.1 Le mariage

Le mariage est la communauté de vie d’un homme et d’une femme, voulue et bénie par Dieu ; il constitue le fondement de la famille et repose sur une promesse publique de fidélité, librement consentie par les deux époux. L’amour et la fidélité réciproques sont indispensables à la réussite du mariage. La bénédiction de Dieu est un élément fondamental précieux pour le mariage et la famille.[25]

La communauté de vie monogame d’un homme et d’une femme est une institution divine, et non pas seulement humaine. La polygamie n’est pas conforme à la doctrine et à la tradition chrétiennes. L’importance et la valeur du mariage se reconnaissent aussi au fait que Dieu a expressément inscrit la protection de cette institution dans les Dix commandements.[26]

L’activité ministérielle ne présuppose pas le mariage. On attend toutefois des ministres qu’ils s’engagent de manière crédible en faveur du mariage en tant que modèle chrétien de la communauté de vie d’un homme et d’une femme. En conséquence, les ministres mariés doivent s’efforcer d’appliquer les valeurs chrétiennes que sont

  • l’amour authentique ;
  • la volonté sérieuse de s’engager ;
  • une fidélité durable ;
  • l’assistance réciproque.

3.16.5.2 Le concubinat

La direction de l’Église territoriale édicte, en tenant compte des réalités traditionnelles, culturelles et sociales, des règles concernant le traitement des ministres vivant en partenariat sans mariage.

Si un ou une diacre vit en concubinage, les ministres dirigeants responsables évalueront la situation conformément aux indications de l’Église territoriale, et décideront si une activité ministérielle est possible. La vie de ministres sacerdotaux est soumise à des attentes particulières de la part de l’Église. Si ceux-ci vivent en concubinage, l’apôtre de district doit évaluer la situation et prendre une décision. Cette tâche peut être déléguée à l’apôtre compétent(e).